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ecolopol:voyagesducolibri [2017/03/29 17:00] Grégory Gutierezecolopol:voyagesducolibri [2017/03/29 17:04] Grégory Gutierez
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 Je me suis donc demandé depuis quand Pierre Rabhi, qui a commencé à publier des essais dans les années 1980, dans une indifférence relative jusqu'à ses succès des années 2000, s'est mis à utiliser le vaillant petit colibri. La trace la plus ancienne semble être son livre, La Part du Colibri, publié en 2006, un petit ouvrage de 40 pages dans lequel la parabole est présentée ainsi :  Je me suis donc demandé depuis quand Pierre Rabhi, qui a commencé à publier des essais dans les années 1980, dans une indifférence relative jusqu'à ses succès des années 2000, s'est mis à utiliser le vaillant petit colibri. La trace la plus ancienne semble être son livre, La Part du Colibri, publié en 2006, un petit ouvrage de 40 pages dans lequel la parabole est présentée ainsi : 
  
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 Là encore, il est intéressant de regarder en détail comment Rabhi encadre la parabole du colibri : //"il nous appartient également à titre individuel de faire tout ce que nous pouvons dans notre sphère privée et intime, comme nous l'enseigne la légende amérindienne du colibri"//, //"Telle est notre responsabilité à l'égard du monde"//, //"l'ensemble de la société planétaire est en crise, sociale, économique et écologique"//. Le discours est donc volontiers catastrophique, un cataclysme global nous attend, la forêt qui prend feu n'est autre que la planète tout entière, et Rabhi n'hésite pas à dire à son lecteur qu'il a une part de responsabilité dans l'affaire. C'est mobilisant, pour dire le moins ! Mais c'est aussi culpabilisant. Evidemment, mis face à ce genre de tableau catastrophiste, on ne peut que vouloir être ce petit colibri, le seul qui ait le courage d'affronter l'incendie, plutôt que faire partie de la masse des animaux qui préfèrent fuir. Là encore, il est intéressant de regarder en détail comment Rabhi encadre la parabole du colibri : //"il nous appartient également à titre individuel de faire tout ce que nous pouvons dans notre sphère privée et intime, comme nous l'enseigne la légende amérindienne du colibri"//, //"Telle est notre responsabilité à l'égard du monde"//, //"l'ensemble de la société planétaire est en crise, sociale, économique et écologique"//. Le discours est donc volontiers catastrophique, un cataclysme global nous attend, la forêt qui prend feu n'est autre que la planète tout entière, et Rabhi n'hésite pas à dire à son lecteur qu'il a une part de responsabilité dans l'affaire. C'est mobilisant, pour dire le moins ! Mais c'est aussi culpabilisant. Evidemment, mis face à ce genre de tableau catastrophiste, on ne peut que vouloir être ce petit colibri, le seul qui ait le courage d'affronter l'incendie, plutôt que faire partie de la masse des animaux qui préfèrent fuir.
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  • Dernière modification : 2017/03/29 17:06
  • de Grégory Gutierez