Ceci est une ancienne révision du document !


Ubuntu Linux sur un Asus Zenbook 13 OLED UX325E

Capture d'écran d'Ubuntu 25.04 sur l'Asus Zenbook 13 OLED, montrant l'environnement de bureau Gnome avec 3 fenêtres ouvertes sur le premier bureau.

Tout fonctionne bien sur ce modèle d'ordinateur avec une distribution récente de Linux Ubuntu (la 25.04 au moment où je rédige ces lignes), sans avoir à procéder à des manips particulières post-installation.

A savoir tout de même :

Activer les touches de fonction

Pour activer les touches de fonction en haut du clavier (luminosité, volume, clavier rétro-éclairé, etc.), après le démarrage, il faut procéder à un appui long sur la touche “Fn” et appuyer en même temps sur la touche “Echap” en haut à gauche du clavier. Hélas, il faut faire cela à chaque redémarrage de l'ordinateur, je n'ai pas trouvé de manière d'autonomiser la chose.

Puis-je avoir un équivalent de Windows Hello (reconnaissance du visage) ?

L'authentification par détection du visage ne fonctionne pas sous Linux. Ou plutôt, si, il y a bien une possibilité de l'installer, mais le système demandera tout de même d'entrer le mot de passe… C'est une question de sécurité, et personnellement je trouve que ce n'est pas gênant du tout. Bien au contraire, c'est assez… sécurisant.

Voilà ce qu'écrit le développeur de la solution Howdy par exemple : “This package is in no way as secure as a password and will never be. Although it's harder to fool than normal face recognition, a person who looks similar to you, or a well-printed photo of you could be enough to do it. Howdy is a more quick and convenient way of logging in, not a more secure one.”

Voir à ce sujet cet article de 2023 : https://itsfoss.com/face-unlock-ubuntu/

Gnome, KDE, Hyprland et autres joyeusetés...

C'est l'une des libertés conférées par l'expérience Linux : on a un grand nombre de choix possibles concernant l'environnement de bureau. Les deux principales interfaces complètes proposées sont Gnome et KDE, mais chacune de ces solutions utilise ses propres librairies de programmes pour créer les interfaces (les icônes, les menus déroulants, les applications de base comme le visionneur de médias, le navigateur de fichiers, la barre d'applications, etc.).

Mon conseil : si vous venez de l'environnement Windows 11, KDE sera sans doute plus rassurant les premières semaines, car plus proche de l'ergonomie de Windows. Si vous voulez vraiment autre chose que la “logique Windows”, essayez Gnome et sa philosophie que je suis tenté de résumer par “Plus c'est simple et mieux c'est”.

Mais attention : si vous installez un Ubuntu avec l'environnement Gnome, et qu'après vous installez aussi KDE ou la version pour Ubuntu de Hyprland (l'interface à la mode ces dernières années), vous risquez de voir apparaître ensuite des incohérences dans l'aspect de certains programmes, par exemple des applications avec thème clair alors que vous avez paramétré un thème sombre, ou avec des jeux d'icônes différents de celui qui habille le reste de votre environnement.

Si l'aventure vous tente, il y a tout de même un script assez simple d'utilisation pour tester Hyprland sur Ubuntu (et ça fonctionne bien, mais ça reste quelque chose à réserver aux geeks qui n'auront pas peur d'éditer des fichiers de configuration) : https://github.com/JaKooLit/Ubuntu-Hyprland

Y a-t-il possibilité d'activer le HDR ?

Depuis la version 25.04 d'Ubuntu, le mode graphique HDR est supporté… C'est supposé améliorer les textures et les images dans nombre de jeux vidéos. mais sur cet ordinateur et pour une utilisation essentiellement bureautique et vidéo, le résultat est sans intérêt… et semble peu stable pour le moment (août 2025). C'est activable tout de même dans les Préférences du bureau Gnome, section “écrans”.

A noter : sur Windows 11 sur ce même ordinateur, le mode HDR n'avait pas non plus d'intérêt particulier… il dégradait surtout l'expérience de visionnage de films et de clips et j'avais fini par désactiver complètement cette option. C'est peut-être quelque chose de très utile pour des gamers, mais pour mon utilisation de cet ordi, ça ne sert à rien, que ce soit sur Linux ou sur Windows.

Snap, Flatpak, Apt, qui fait quoi ?

Après l'installation d'un Ubuntu tout neuf, vous disposez du catalogue de logiciels mijoté par les équipes d'Ubuntu au travers du système Snap. C'est le système “maison” proposé par Canonical (l'entreprise qui distribue Ubuntu). Vous êtes à peu près certain d'avoir des versions des logiciels bien sécurisés et authentifiés… mais il existe aussi le magasin d'applications FlatPak, alimenté par la communauté des développeurs·euses qui fabriquent des logiciels pour Linux. Et bien souvent, les versions proposées sur le FlatHub sont plus à jour que celles proposées sur le Snap.

Heureusement, vous pouvez tout à fait installer Flatpak et le FlatHub sur un système Ubuntu, soit en gardant aussi les Snaps, soit en les supprimant totalement. Pour ma part, j'ai gardé les deux systèmes, mais c'est surtout le FlatHub que j'utilise au quotidien.

De son côté, apt est la commande qui permet de mettre à jour le système “à la main”, depuis le terminal, si l'on est trop pressé pour attendre les fenêtres annonçant des mises à jour en attente. Il y a mille et une ressources en ligne sur l'art et la manière d'utiliser la commande apt, comme par exemple 20 commandes apt à connaître en tant qu’administrateur système pour gérer les paquets Ubuntu ou Debian.

Concrètement, depuis un terminal, une mise à jour via apt est très simple :

1. Utilisez la commande "sudo apt update" pour mettre à jour la base de données des versions à jour des applications depuis les serveurs de Canonical.
2. Puis la commande "sudo apt upgrade" pour mettre à jour les applications qui peuvent l'être (s'il y en a qui doivent être mises à jour).

Mais encore une fois, ce processus “à la main” n'est pas un passage obligé, puisque des fenêtres vous informant que des mises à jour sont disponibles apparaissent régulièrement (il suffit de valider la pop up pour procéder alors à ces mises à jour).

Utiliser le point médian sur le clavier dans un système d'exploitation Linux

La fenêtre des Paramètres d'Ubuntu, ouverte sur la section permettant de régler ses préférences pour le Clavier.

Le point médian peut être utilisé dans le cadre de l'usage de l'écriture inclusive, par exemple pour écrire “les militant·es étaient nombreux·euses à la manifestation du 8-Mars”.

Sur un système Linux, le raccourci clavier à utiliser pour saisir ce caractère va dépendre du format de clavier choisi lors de l'installation du système d'exploitation. Heureusement, il est très facile de changer ce choix par la suite.

Il y a plusieurs configurations de claviers francophones que l'on peut choisir sur un système Linux. Dans Ubuntu, allez dans les Paramètres, section Clavier. Vous pouvez ajouter des configurations de clavier avec le bouton Ajouter une source de saisie….

Je vous conseille d'opter pour le clavier Français (obsolète, variante).

Avec cette disposition, le point médian s'obtient avec le raccourci clavier suivant : Alt Gr + Maj + &.

Voir cette page de Wikipédia qui référence les différents raccourcis en fonction du type de clavier choisi.

Discussion

Entrer votre commentaire. La syntaxe wiki est autorisée:
C W L M H