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| film:approachingtheunknwon [2016/06/06 16:02] – Grégory Gutierez | film:approachingtheunknwon [2016/06/06 16:02] – Grégory Gutierez |
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| C'est le moment le plus déprimant et le plus étrange de tout le film, celui où l'on comprend que tout ne va pas se dérouler comme prévu. Alors que notre héros solitaire se réjouit tout de même de voir une dernière fois des êtres humains, il découvre une équipe de la station spatiale complètement déprimée, qui a foiré toutes ses expérimentations à bord, qui s'ennuie cruellement, et qui n'attend plus qu'une chose : rentrer à la maison. L'un d'eux, après lui avoir appris qu'ils n'ont rien d'autre à faire qu'attendre désormais, finit par lui dire : //"Débranche donc toutes tes jolies machines, et rentre donc de là où tu viens."//. Exactement ce que Stanaforth ne veut absolument pas faire. | C'est le moment le plus déprimant et le plus étrange de tout le film, celui où l'on comprend que tout ne va pas se dérouler comme prévu. Alors que notre héros solitaire se réjouit tout de même de voir une dernière fois des êtres humains, il découvre une équipe de la station spatiale complètement déprimée, qui a foiré toutes ses expérimentations à bord, qui s'ennuie cruellement, et qui n'attend plus qu'une chose : rentrer à la maison. L'un d'eux, après lui avoir appris qu'ils n'ont rien d'autre à faire qu'attendre désormais, finit par lui dire : //"Débranche donc toutes tes jolies machines, et rentre donc de là où tu viens."//. Exactement ce que Stanaforth ne veut absolument pas faire. |
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| On a affaire en réalité à un film introspectif : la solitude voulue, désirée, aimée, par cet astronaute qui sait qu'il ne reviendra jamais sur Terre. Et l'intrigue du film, si l'on peut parler d'intrigue, tourne autour du risque de ne plus y croire, de perdre la foi dans la réussite de son projet. À aucun moment il n'est suggéré que le personnage principale ait envie, en fin de compte, de retourner sur Terre et de se mêler à nouveau aux autres êtres humains. Il en a fini avec nous, il veut juste partir le plus loin possible, et tout recommencer sur une terre vierge, "où rien n'a vécu et où rien n'est mort", comme il le dit à plusieurs reprises. | On a affaire en réalité à un film introspectif : la solitude voulue, désirée, aimée, par cet astronaute qui sait qu'il ne reviendra jamais sur Terre. Et l'intrigue du film, si l'on peut parler d'intrigue, tourne autour du risque de ne plus y croire, de perdre la foi dans la réussite de son projet. À aucun moment il n'est suggéré que le personnage principale ait envie, en fin de compte, de retourner sur Terre et de se mêler à nouveau aux autres êtres humains. Il en a fini avec nous, il veut juste partir le plus loin possible, et tout recommencer sur une terre vierge, "où rien n'a vécu et où rien n'est mort", comme il le dit à plusieurs reprises. |